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Chaque skin de la CSL dispose d'une histoire qui lui est propre. Les voici :

Zanpiscis-csl.png
Vaniosa-csl.png
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Zanpiscis-csl.png*

Les Zanpiscis étaient assez différents des êtres-humains, malgré une physionomie proche. Ils avaient le haut du corps semblable, mais leur peau était épaisse et d'une couleur bleue, destinée à supporter le froid de l'eau dans les abysses. Leur visage était assez semblable, hormis le fait qu'ils ne possédaient pas le même nez, le leur était plutôt petit et comme deux fentes... Des branchies a la base du cou leur permettaient de respirer sous l'eau. Leur cheveux, crépus en général, se fondaient avec la couleur de peau, tirant parfois sur le vert comme les algues... La base du corps, au lieu de laisser voir des jambes, était composé d'une puissante nageoire pour se déplacer rapidemment dans les eaux tumultueuses.
Ce peuple, ancien et pacifique, vivait donc dans les fonds marins, en parfaite harmonie avec leur environement. Ils connaissaient les hommes, mais n'éprouvaient pas réellement le besoin d'avoir de contact avec eux. Seul un jeune Zanpiscien se sentait attiré vers ce peuple qu'il voyait comme un cousin lointain, au contraire de son propre peuple qui se croyait supérieur. Il est vrai qu'on pensait de cette façon de part et d'autre, de toute façon. Malgré les conseils de ses proches, le jeune montait souvent à la surface observer les énormes choses sur lesquelles se perchaient les humains pour aller sur l'eau. Il les trouvait amusants, et fascinants à la fois. Un jour, poussé par la curiosité, le Zanpiscien s'accrocha sous un navire, et décida de se laisser porter pour découvrir où se terraient les humains...
Durant deux longues journées le Zanpiscien voyagea accroché au navire. Epuisé par sa route, il s'endormi, se laissant bercer au rythme des vagues et des chants des marins. Quelle ne fut pas sa surprise à son réveil ! Toujours aggripé à la coque du navire, d'autres perchoires pour humains l'entouraient ! Emballé par sa découverte, le Zanpiscien traversa tout le port, observant chaque marin, chaque objet présent sur les bateaux et sur...la terre.
La terre, lieu de vie des humains. Les vagues léchaient le sable reflétant les reflets dorés du soleil sur la plage. Il n'en avait jamais vu, de port, ni de tout ce qui pouvait appartenir aux monde humain. Déciment les hommes ne cessaient de le surprendre.
Il passa plusieurs journées à étudier les humains. Il ne se laissait de les observer. Un après midi de Vina, un groupe de jeunes marins s'apprétait à embarquer. L'un d'eux semblait avoir consommé une grande quantité de ce liquide qui rendait les humains étrangement gais ou bien à l'opposé, pathétiquement tristes. Titubant sur le ponton, il ne tarda pas à laisser son pied déborder du quai.
En une seconde l'homme piquait par le fond, sans réagir, semble-t-il, à l'évènement malencontreux qui venait de lui arriver.
N'écoutant que son courage, le Zanpiscien se précipita à l'aide du marin.
En un éclair il ramena l'homme sur la plage.
Il ne s'attendait pas à être accueillit par le groupe de marins accompagnant le malheureux noyé. Croyant à un monstre marin voulant dévorer leur compagnon, les marins se pressèrent de chasser le Zanpiscien à coups de pierres et de couteaux rouillés.
Déçu, résigné, le Zanpiscien ne chercha pas à se justifier. En effet, les humains sont ingrats, il le savait mais il n'avait pas voulu écouter les conseils de ses pairs.
Il décida donc de retourner chez lui, reprenant la route, bercé par les vagues, il somnolait. Il fut extirpé de son sommeil par un objet lui percuttant le sommet du crâne. Une bouteille de verre, renfermant un message venait de le réveiller.
Un marin se tenait au dessus de lui, sur son perchoir il observait le Zanpiscien.
Cet homme semblait être le marin que l'homme poisson avait sauvé.
Le Zanpiscien saisit le message, sur la feuille on pouvait lire un unique mot. Un mot confirmant alors toutes les pensées du Zanpiscien. "Merci".
C'est ainsi que retourna chez lui le Zanpiscien. Il apprit à ses compagnons les coutumes des hommes, leurs qualités et leur défauts. Certaines mentalités demeurent aujourd'hui; mais les Zanpisciens apparaissent lentement aux abords des ports de Vesperae.

*Zanpiscis : Issus de Zan qui en langue Vesperaenne signifie "opacité" (donc rapport avec l'eau). Et Piscis signifiant poisson en latin =).


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Vaniosa-csl.png*

Les Vulreks sont une race que l'on croise peu en Vesperae. Et pourtant ils sont bien présents. Leurs capacités pourraient en surprendre plus d'un. Il est connu que les Vulreks vivent en petit groupe, généralement en clan de plusieurs familles. Ils peuvent aussi bien vivre dans la forêt que dans la montagne. Leur condition physique pouvant s'adapter à tout type de paysage.

Les Vulreks des forêts sont discrets et agiles. Ils connaissent chaque recoin des forêts de notre monde.
Certains d'entre eux ont offert leurs connaissances elfes. Ils n'abusèrent pas de ces guides expérimentés. Les Vulreks conservaient le secret de leur instinct et jamais ils ne le communiquèrent. Les Vulreks et les elfes cohabitèrent longtemps en paix, se reconnaissant comme point commun leur amour de la nature et leur dévotion à Danava.

Les Vulreks de la forêt les plus reconnus aux travers de Vesperae se nomment les Vaniosa. Les guides de la forêt, serviteurs de Danava et rodeurs de renom. Les Vaniosa furent particulièrement actifs lors de la guerre confrontant les elfes et les nains, il y a de cela bien longtemps maintenant. Ils guidaient les elfes aux travers de la forêt et des montagnes, afin d'atteindre aisément les lieux stratégiques.

Bien plus tard, les guerres cessèrent, du moins un temps. Les Elfes s’installèrent, et les Vulreks demeurèrent isolés. Seuls les Vaniosa restèrent en contact avec les hommes. On disait qu’ils avaient un campement près des grandes zones inhabitées. Bien que sociables, ils aimaient quand même la solitude, et la compagnie des leurs plutôt que celle d’étrangers. L’un des Vaniosa, un vulrek plutôt aguerri trouvait l’idée déplaisante. Il aimait comme eux tous, les paysages, la nature. Il honorait Danava comme tout bon vulrek, avec ferveur. Mais quel destin pour son peuple si jamais ils étaient oubliés ? Ils devaient partager leurs coutumes, montrer aux hommes, aux elfes, à tous les peuples ce que pouvaient accomplir les Vaniosa, les vulreks de la forêt. Certains étaient convaincus parmi les jeunes, mais les anciens disaient que les vulreks n’avaient jamais eut besoin des autres… Ainsi allaient les générations, mais quelques-uns décidèrent de s’engager vers les terres habitées.

C’est ainsi qu’ils décidèrent de s’installer dans les forêts environnant les villes, afin de dispenser conseils et savoir aux hommes principalement. Ils se montraient agréables, et devinrent des guides renommés, comme dans les temps anciens. Ils vivèrent en gens simples, cultivant la terre, et disposant des bienfaits de Danava. Jamais on ne connu de peuple plus prospère et plus ouvert qu’eux, au sein du pays. Ils avaient appris à tous que la nature les liait aux autres, et qu’on pouvait apprendre les uns des autres… Ainsi il advint que le peuple des Vaniosa devint le plus renommé de tous les Vulreks, et qu’ils menèrent leur peuple vers un avenir prometteur, et une place parmi les autres peuples libres.

* Le nom "Vaniosa" vient du patois de Vesperae, de Vani qui signifie Guide et de Osa qui veut dire forêt.


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